Alors que s'ouvre à Paris le salon Smartgrid Smartcity,
plusieurs partenaires annoncent le lancement du consortium So Mobility pour améliorer les déplacements en ville. Il s'agira d'utiliser
une multiplicité de technologies innovantes, plutôt que d'agir sur les seules
infrastructures de transport. Et de démontrer ainsi qu'une vision transversale
de la mobilité peut influencer le développement des nouveaux usages. Une approche
organisée et concertée devrait être plus efficace qu'une superposition de
solutions individuelles et morcelées pour améliorer durablement les déplacements
en région parisienne.
Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), qui héberge de
nombreuses start-up et dispose d'un réseau dédié à l'internet des objets (Lora de Bouygues Télécom),
testera les concepts, les résultats et les modèles économiques du projet.
Parmi les pistes de travail, notons la création d'une application
multimodale en temps réel et d'une plateforme big data, la régulation des feux
de signalisation en fonction des flux et des comportements, le guidage des conducteurs
vers les places libres, ou encore la gestion dynamique du stationnement, grâce
à des capteurs connectés notamment.
L'autopartage pourrait être articulé avec les autres
solutions de transport. Pour l'autopartage électrique, par exemple, il convient
de bien gérer l'emplacement des bornes mais aussi les horaires de recharge.
Les lieux de coworking et le télétravail, éventuellement utilisés
une ou deux heures avant de rejoindre son bureau, ou une journée par semaine seulement,
pourraient aussi limiter les déplacements aux heures les plus chargées. Une étude du Syndicat des transports d'Île-de-France montre en effet que, entre 2010 et 2013, le nombre de kilomètres
d'embouteillages dus aux heures de pointe a augmenté de 26%.
Outre la ville d'Issy-les-Moulineaux, le consortium, regroupe
Bouygues Immobilier, Cisco, Colas, Engie et Transdev. Il est soutenu par la
Caisse des dépôts.
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